Sur les pentes des contreforts du Fouta Djalon de part et d'autre de la frontiére guineo-sénégalaise il y a des gens appelés Bassari par les chercheurs français. Ils s'appelent eux-mémes alian (pi. beliari). Get article a pour objet de montrer les textes des chansons enregistrées dans la société bassari.
En definissant l'action de chanter comme un acte d'énoncer, dans la première partie de cet article, nous allons essayer de saisir les caractéristiques de celui qui énonce ainsi que celles des paroles prononcées, c'est à dire les masques et les paroles des chansons bassari.
En insistant sur le fait que le critère "vrai ou faux", qui était utilisé pour expliquer les cas des masques dans les ouvrages anthropologiques, n'est pas trés important pour décrir la façon d'être des masques bassari, nous nous efforcerous, au cours du travail ci-dessous, d'analyser la construction de discours à propos du masque ainsi que la notion de personne de cette société.
A propos des paroles de chansons, nous essaierons de savoir comment les gens les expliquent. Bien que les chansons bassari soient issues de sentiments personnels ou d'événements réels, nous concluons que ils interprétent les textes de chansons comme si c'étaient une fiction. Les textes présentés ci-dessous sont incorrects du point de vue phonologique et phonétique, mais comme c'est la premiére fois que les textes du bassari sont presentés au Japon, nous pensons que cet article peut occuper une place prepondérante pour des études plus approfondies de cette langue et de leur culture.